Après avoir été durement impacté par la crise sanitaire et les confinements, le commerce a retrouvé sa place dans le quotidien des Français. Si les deux dernières années se sont caractérisées par un essor incontestable du commerce en ligne, d'autres habitudes de consommation favorables au commerce physique ont cependant émergé.
De nombreux français perçoivent aujourd'hui les commerces de proximité non seulement comme un moyen de se procurer des produits de qualité mais également comme autant de lieux garants d’un lien social. Espaces de rencontre, les commerces physiques deviennent des espaces d'échange qui donnent l'opportunité aux consommateurs de découvrir les produits avant de les acheter - un avantage certain par rapport au e-commerce.
Les boutiques et magasins sont en outre facteurs d'attractivité et d'animation pour les quartiers où ils sont implantés, contribuant ainsi au dynamisme économique et à la santé du marché immobilier local. En effet, le nombre et la qualité des commerces font partie des critères de recherche des résidents autant que des professionnels lorsqu'il s'agit d'acheter ou de louer un bien. Sans surprise, immobilier résidentiel et immobilier commercial sont ainsi souvent corrélés.
Enfin à l'heure de la transition écologique, le commerce de proximité favorise la réduction de l'empreinte carbone en évitant les dépenses de carburant.
Les centres commerciaux n'échappent pas aux transformations qui animent le commerce de proximité, l'immobilier commercial des grandes surfaces participant par ailleurs directement à la redéfinition des espaces urbains. En effet, leur attractivité autant que leur positionnement aux entrées de villes ou en périphérie en font des secteurs éminemment stratégiques pour les agglomérations qui les hébergent.
Tout comme les petits commerces, les centres commerciaux sont désormais contraints de se réinventer en fonction des habitudes et attentes des consommateurs ; parmi les tendances du « monde d'après », la végétalisation et les terrasses occupent ainsi une place essentielle comme on peut le voir avec le rooftop du centre Westfield du côté de Lyon Part-Dieu.
Les grands espaces commerciaux participent également aux nouveaux modes de consommation reposant sur l'importance du local, l'achat responsable et durable ainsi que la défense du pouvoir d'achat qui devient un enjeu crucial dans le cadre de l'inflation actuelle. En tout état de cause les centres commerciaux tout comme les commerces de proximité ont su faire preuve de résilience et d'adaptabilité, comme en témoigne la fréquentation des consommateurs qui a largement retrouvé son niveau d'avant crise.
"Après deux années de crise sanitaire, le e-commerce s’est démocratisé à une vitesse fulgurante. Les commerces déjà présents sur les réseaux sociaux ont dû s’adapter pour rester pérennes, via des solutions comme le click-and-collect, ou encore la livraison. Chez Brice Robert Arthur Loyd, nous constatons une recrudescence d’indépendants souhaitant créer leur commerce de proximité. Cette tendance répond à une recherche nouvelle des clients, favorisant désormais l’expérience offerte par une boutique physique bien pensée. En conséquence, les centres commerciaux doivent eux aussi s’adapter, en recherchant le contact, la proximité, et en considérant davantage les enjeux énergétiques." |
Yasmina ZABAR Consultante |
1 020 m² divisibles à partir de 415 m²
